Le terme de « jaunes » a ensuite, par une sorte d'inversion dialectique, souvent été utilisé par les dirigeants de l'URSS pour qualifier les travailleurs réticents à se soumettre au régime, pour quelque raison que ce soit, notamment les grévistes. Ainsi, Trotsky d'écrire dans la Pravda du 12 Février 1920, « la meilleure place, pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, c'est le camp de concentration »
Aujourd'hui
L'expression « syndicat jaune » est le nom donné par des syndicats à un autre, accusé d'être opposé aux conflits de classe et d'être conciliant avec le patronat.
Ces accusations sont formulées par exemple lors d'un appel à ne pas faire grève lorsque la plupart des autres syndicats y appellent ou lors de la signature d'accords de branche auquel la plupart des syndicats sont opposés.
Individuellement, un « jaune » peut aussi désigner un travailleur engagé par un patron pour briser une grève.
(Tintin "Vive la révolution", trouvable à la librairie Quilombo à Paris)
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