lundi 30 mars 2009

quelques commentaires pas tendre...

sur le "portail des étudiants de sciences-Po", ça n'aime pas vraiment la Cé non plus...extraits des commentaires :

"Revenons à l'esssentiel: la cé.
La Cé est un syndicat de couilles-molles qui propose d'être tous des bisounours d'accords avec l'administration, quoi qu'il puisse se passer. Son anglais est catastrophique (cf leur "tract"), ainsi que leur orthographe. Ils soutiennent la privatisation de l'enseignement supérieur ("un vend nouveau", lapsus révélateur?) à condition d'être tout gentil avec les étudiants. Enfin, leur programme comporte deux idées: une consensuelle (plus de locaux), l'autre déjà actée par la direction (compléments de bourses passant de 50 à 75%).

Bref, la cé, c'est comme la cfdt. Vide.

Alice in Wonderland
17 janv. 2009 17:47

et j'oubliais la "démocratie" à la mode Cé:
pas de tendance minoritaire: http://www.confederation-etudiante....

Résultat: Unique candidat à la présidence de la Confédération étudiante, Baki Youssoufou a été élu par 99,57% des voix.

Vous avez dit stalinien?

Alice in wonderland
20 janv. 2009 14:21

Ca parle pas assez de l'UNEF ici, je trouve.

fétiche
20 janv. 2009 14:27

La Cé, c'est un peu la preuve que Parménide avait raison: l'être est plein, le non-être n'existe pas. Le mouvement est donc impossible, tout est illusion. Nous ne pouvons nous mouvoir, cela ne sert à rien de s'agiter !

Oui, toi aussi devient Parménidien, dis merde à ces enfoirés de matérialistes infinitistes qui posent l'existence du vide. Vote Cé.

Guy"

note :
Je remarque que l'on décèle encore ici quelque chose de récurrent à la Cé : les fautes d'orthographes....

dimanche 29 mars 2009

extrait d'un article du plan B sur la personnalisation dans les luttes ...

Personnalisation, dépolitisation

Deux logiques s'opposaient donc : celle, radicale, des coordinations étudiantes, soucieuses, pour ne pas personnaliser une lutte collective, de ne pas propulser des porte-parole dans les médias ; et celle, contestée par la base, des organisations étudiantes représentées par des « vedettes » d'autant plus appréciées des journalistes qu'elles acceptaient toutes les mises en scène. Lauréate de la CPE-académie : Julie Coudry. La porte-parole de la Confédération étudiante (émanationde la CFDT) sur classa ses concurrents grâce à une trouvaille de marketing, une casquette en velours qu'elle refusait d'ôter même sous la canicule des projecteurs.
La personnalisation ouvre la voie à la récupération. Elle permet aux médias de transformer une contestation en comédie, avec ses héros dépolitisés, ses intrigues, ses jeunes premiers et ses cocus. « On va recevoir un étudiant qui en l'espace de deux mois est devenu une véritable coqueluche des médias », aboie Marc-Olivier Fogiel en accueillant le président de l'UNEF, Bruno Julliard. Sitôt que ce dernier esquisse un raisonnement politique, l'animateur exige qu'il dévoile « la part de perso qui se joue là-dedans (3) ».

Le reste de l'article sur le site du Plan B

déjà un succès !

Seulement quelques jours après le lancement de ce blog, un premier contact qui nous demande de publier un témoignage :

" Subject : méthodes douteuses de la Cé

Salut,
Désespérée par l'attitude de la Cé sur notre fac à l'occasion du mouvement en cours, je suis tombée sur votre blog et je voudrais apporter un témoignage que vous pouvez publier :

A Orsay (orsayenlutte.info), la Cé fait tout pour pourrir le mouvement : dès la première AG, son trésorier (Sebastien) a traîté les profs "d'extrémistes" simplement parce qu'ils envisageaient la rétention de notes ! A partir de ce moment, il n'a fait que pourir les AG. Sur la liste de discussion, il balançait des trucs hallucinant que même le medef ne dirais pas aussi clairement. Il arrétait pas de dire qu'il soutenait le mouvement mais était en désaccord avec 90% des revendications/motions votées.
Un jour, on a décidé de voter le "printemps des chaises", qui consistait à rendre quelques amphis et salles inaccessibles en déplaçant les chaises dans les amphis, de façon à ce que tout le monde puisse aller à la manif ce jour là. Et bah il a hurlé au "blocage anti-démocratique" (alors que bon une journée sans cours décidée en AG, pas de quoi pleurer...) et a fait tourner une pétition demandant un référundum ! (alors que le soir les chaises avaient été soigneusement remises en place par les agissants -on est un peu des gentils citoyens à orsay, dur de se radicaliser-)
Bref le mec est au taquet pour nous pourrir ou alors il plane complètement.
Et le meilleur pour la fin : comme le mec se faisait pas mal huer/siffler en AG, il a cru qu'avec quelques personnes "amies" en communications "privées", il pouvait se vanter de son "coup", manque de bol, une fille balance (ouh l'agent communiste dénonciatrice !) ses frasques sur la liste de discussion :

"Pour info, une clarification sur le mode de fonctionnement de la Cé:

Sébastien Le Gall wrote:

Enfin, je vais vous dire tout à fait entre nous, ce coup est le plus
réussi que je pouvais faire. En effet, 400 personnes qui sifflent contre
une seule, cela fait du bruit. Les gens en parlent et s'intéressent à
l'histoire. Du coup, par le bouche à oreille, l'histoire est racontée a
beaucoup de gens qui ne nous connaissait pas encore. Mais comme le sujet
est très bateau (la défense de la démocratie, tout ça), ils se font une
bonne image de nous. Figurez-vous que nous avons fait plus d'adhérant en
trois jours que durant tout le mois dernier. Et plus dans les deux
semaines que depuis décembre. Comme quoi, voyez-vous, vous avez aussi
certaines choses à apprendre en politique. ;-)
--
Sébastien Le Gall - Trésorier de La Confédération Etudiante de Paris Sud XI



Maintenant que c'est dit, plus personne n'est dupe!!! Ceci fait, arrêtons de leur faire de la pub, ils n'attendent que ça.

Ps: on voit que la politique du martyre fonctionne à merveille!"

Voilà je ne veux pas attaquer Sebastien en particulier, ça fait un peu attaque ad hominem- procès de moscou, mais bon il faut bien nommer ses "ennemis". Je voulais surtout témoigner de leur méthodes anti-lutte, acharnées de réformisme incohérent, "d'extrême-centre" si ça existe. "

Note du blogger : ici, ça nous dérange pas de nommer les ennemis (sans guillemets car on pense sérieusement qu'ils sont des adversaires), quitte à ce qu'il nous traitent de Staliniens. De toutes façon pour la Cé, tout ce qui est à gauche de straus Khan est d'extrême gauche. Et nous savons comment Staline fonctionnait : logique d'appareil, manipulation, alliances contre-nature et dénonciation de la "base". Ca ne vous rappelle rien ???

ECB, Stop la grêve, UNI, Confédération étudiante, FNJ, même combat contre la grêve

Entre opportunisme politique, et froide stratégie idéologique

19 novembre 2007

Actualité

Il est beaucoup de monde qui a remarqué que lors de ce mouvement, les lobbys anti-greve se sont manifestés plus tôt qu’à l’habitude...Ces collectifs ont pour point commun de se vouloir apolitiques, ne désirant se positionner pour ou contre la loi, tout en aspirant être un facteur de concorde entre les étudiants : mais la vision bisounours de leur monde s’arrête là. Non seulement ils avancent masqués en refusant de s’afficher de droite comme c’est bien le cas (voir d’extreme droite pour certains). ils sont donc tous à ce titre pour la LRU et une université pour les plus méritants. Enfin ils sont des véritables acteurs de la situation de pourissement de ce mouvement, et sont soutenus directement par le gouvernement et la droite.

En effet derrière leur volonté de défendre la liberté des étudiants, et sans rentrer dans le débat de l’aspect démocratique d’une grêve (qui il faut bien le dire est un outils purement subversif), ces militants n’ont eu comme seul but, même lorsque la question ne se posait pas comme à Strasbourg, de mettre sur la table des débats, la question du blocage et du référendum. Pas encore rassasié de cela, ils accusent les ag de désinformation, de non information, sur la loi, et cela pour la simple et bonne raison que ce débat là est obstrué par leur stratégie de blocage de l’ag (je ne parlerai pas de prise d’otage intellectuelle...). Ainsi ces étudiants se permettent donc de convoquer demain une manifestation apolitique contre la greve étudiante, même si le peu de fois ou ils se sont exprimés sur le fond de la LRU c’était pour la soutenir sans réserve...Derrière tant de battage, de stratégie collective, d’éfficacité dans les tractages, il est vraiment à noter que ces militants sont non seulement bien formées mais aussi chevronnés. La thèse d’un mouvement apolitique est pour toute ces raisons totalement factices.

Dire que ces personnes sont apolitiques, argument déjà servis durant le cpe, est tout simplement faux. Que ce soit stop la grêve ou étudiants contre le blocage, il ne faisait aucun doute que les jeunes populaires et les restes de l’UNI sont derrières tout cela (voir article sur L’UNI sur ce même site pour en savoir plus) ; même mieux, nous pouvons vous certifer que l’un d’eux est fiché comme étant très proches des FNJ. Quand à la Confédération étudiante sur Strasbourg, elle a été (c’est caricaturale, mais presque vrai), créée par l’AFGES pour piquer des voix à l’UNEF lors des dernières élections de l’ULP (rappellons l’impopularité de l’AFGES à l’UMB, et des élections proches la-bas début décembre). Enfin rappelons que Julie Coudry et son syndicat que nous considèrons a SUD comme étant de droite, se félicite de la création de licence club med, n’hésite pas à fricoter avec Bébéar ou les patrons à l’université d’été du MEDEF. Bon, supposons que bien que l’on soit face à une coincidence et que en effet ces collectifs soient apolitiques, avec des gens de droite par hasard, il est tout aussi interessant de constater que ce véritable plan de communication est planifié au gouvernement et à l’UMP.

"Pour voler au secours de Pécresse, L’UMP a suggéré au syndicat maison l’UNI de créer ECB. Le 9 Novembre les service presse de l’UMP signait le premier communiqué signé "ECB", appelant au vrai débat, et au vote à bulletin secret. Le chef de l’Etat d’après le Canard Enchaîné (qui n’est pas connu que pour dire que des conneries), a suggéré a devedjian de préparer de grandes manifestations antigrêve ( ou plutôt "une marche citoyenne contre les privillèges" aurait déclaré l’homme qui vient d’augmenter son salaire de plus de 172%). On est pas loin de la réplique de mai 68 contre la chienlit (il parait pourtant que tout y était à jeté selon le même président).

Donc non seulement ces personnes sont ni apolitiques, mais bien de droite, non pas indépendant mais guidés par les intérêts des patrons du gouvernement et de partis réactionnaires, mais enfin derrière leur dessin de concorde, il s’agit bien pour eux de souffler sur les braises, et de jeter de l’huile sur le feu. Pour toutes ces raisons nous pouvons faire quelques parallèle avec les SAC durant le mouvement de 68, interdit en 1982.

Mais la ou dans le passé le SAC se présentait clairement comme anti communiste (voir article sur l’UNI), ceux-ci avancent visages masqués. La ou dans le passé ils étaient virés, aujourd’hui on accepte qu’ils viennent pourrir nos ags.

Un seul mot d’ordre, ils sont vichy, soyons pirates ! virons les réacs !


(http://sud.qsdf.org, Sud Etudiants Strasbourg)

jeudi 19 mars 2009

Jaunes ?

Le « syndicalisme jaune » (connu également sous les noms de : Mouvement jaune, Syndicats jaunes, les Jaunes ou « Droite prolétarienne », selon l'expression de Zeev Sternhell) est un mouvement syndicaliste français, mais connu sous cette dénomination dans d'autres pays, comme les pays francophones, mais aussi anglophones (yellow unions). Cette forme de syndicalisme (constitué en opposition aux syndicats « rouges », c'est-à-dire socialistes ou communistes) refuse certains modes d'action comme la grève et l'affrontement contre le patronat. Ce terme vient du mouvement créé par Pierre Biétry le 1er avril 1902, la « Fédération nationale des Jaunes de France ». Pour les grévistes, les jaunes étaient les non grévistes. Ce qualificatif s'est généralisé et a pris un sens péjoratif, désignant les « traîtres ».

Le terme de « jaunes » a ensuite, par une sorte d'inversion dialectique, souvent été utilisé par les dirigeants de l'URSS pour qualifier les travailleurs réticents à se soumettre au régime, pour quelque raison que ce soit, notamment les grévistes. Ainsi, Trotsky d'écrire dans la Pravda du 12 Février 1920, « la meilleure place, pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, c'est le camp de concentration »

Aujourd'hui

L'expression « syndicat jaune » est le nom donné par des syndicats à un autre, accusé d'être opposé aux conflits de classe et d'être conciliant avec le patronat.

Ces accusations sont formulées par exemple lors d'un appel à ne pas faire grève lorsque la plupart des autres syndicats y appellent ou lors de la signature d'accords de branche auquel la plupart des syndicats sont opposés.

Individuellement, un « jaune » peut aussi désigner un travailleur engagé par un patron pour briser une grève.


(Tintin "Vive la révolution", trouvable à la librairie Quilombo à Paris)


Julie Coudry...branche armée du MEDEF

trouvé sur : http://elyseesarkosy.canalblog.com

jc










Aujourd'hui je n'aime pas...Julie Coudry

Il y à peu sur vos écrans lors des manifs anti-CPE. Avec son refus au fond de la gorge et sa parodie manquée d'imiter gavroche. A la tête désormais de LA MANU, association chargée de créer du lien entre l'entreprise et les universités. Et moins vulgairement, succursale d'une CFDT qui en tire toutes les manettes. Jeudi dernier Julie à réunie tous ses amis de Suez, de Danone et de SFR au Parc de la Villette. Il n'y avait que du beau linge sous le haut patronnage de Hirsh, de Wauquiez et de l'ensemble de l'Etat UMP.
Après avoir trahie la mobilisation étudiante de 2006, Coudry s'est décidée à ouvrir grande la porte aux fauves. Déjà bien dépecé, le cadavre de l'Université avait il besoin de la caution médiatique d'une ancienne encartée de l'UNEF? Au dire des conneries qu'elle amasse comme "L'idée, c'est vraiment de changer la donne dans les relations entre étudiants et entreprises et d'en finir avec la spécificité française du cloisonnement", on ne s'étonne plus de son parcours.

Fan d'Edmond Maire, la demoiselle qui en avait marre qu'on lui vende du "malaise par kilos" à créée en 2003 la Confédération Etudiante. A sa tête elle collera aux basques des caméras pendant toute la lutte anti CPE. Reprenant jusqu'aux revendications collectives, avant de s'autocrongatuler en signant la fin de la révolte. Une pluie de pétards mouillés plus tard, en août 2006, elle participe à l'université d'été du MEDEF. Thème soulevée "concilier l'inconciliable". Depuis s'en est trop. Coudry à rapportée son costume de location et peut désormais défiler sous les ordres de la république patronnale.

Et puisque l'on prolonge les souffrances jusqu'à 70 ans. D'un labeur qui voudrait empièter sur nos dimanche. A l'heure des réprouvés de la CAMIF. De ceux de Ford Aquitaine et de Renault Sandouville. Des friches industrielles plongées dans le noir. A l'heure des corps démolli. Amiantés, humiliés, déglingués. A l'heure des cohortes de stagiaires. 1 million de stagiaires c'est autant de précaires. A l'heure, aujourd'hui, je n'aime pas Julie Coudry et demain lorsqu'elle finira par entrer au gouvernement...je la détesterais!

[ a voir le Net, on est nombreux dans ce cas]

Qu'est-ce que la Cé ?

"La Confédération étudiante est née début 2003 d'un petit nombre[5] de membres de l'UNEF (dont une élue au CNOUS et un élu CNESER[6]) issus de la Tendance syndicale (minoritaire) en rupture avec la ligne nationale. Ils sont rejoints par les AGE d'Angers, de Nantes, de Limoges, de La Rochelle, de Paris 3, de Paris 5 et de Sceaux issus de la même tendance ; ralliées par plusieurs associations locales : TNT (Marne la Vallée), Jade (Bordeaux 4), JTL1 (Toulouse 1), Association étudiante d'Amiens, Re Agir (Montpellier 2), Associatif pour la défense des étudiants (Orléans), Change ta fac (Le Mans), Réunir (La Réunion), et soutenus par la CFDT[4] (et notamment par Nicole Notat[7]).

À l'origine du départ de l'UNEF, certains militants accusaient la direction d'être sous la tutelle du Parti socialiste et de « jouer le jeu de ses courants[8] ». Ce départ fait aussi suite à la réunification des deux UNEF en 2001, qui selon la présidente de la Cé, Julie Coudry, l'aurait « radicalisée » et notamment fait prendre position contre la réforme LMD[7]." (wikipédia)


Oui mais encore ?

La Cé est associée avec la CFDT depuis mars 2004[4] qui, selon Le Monde, la subventionnerait annuellement à hauteur de 30 000 € pour relayer chez les jeunes « une même conception du syndicalisme réformiste et indépendant »

Vous l'aurez compris, la Cé, c'est du "syndicalisme moderne et raisonnable" comme on dit. C'est à dire du syndicalisme qui cherche à contrôler pour mieux couler les mouvements sociaux au lieu de les soutenir en aidant les travailleurs (ou ici les étudiants) à s'organiser eux même. C'est pourtant historiquement le rôle d'un syndicat (Cf charte d'Amiens etc...), qui est ici complètement ignoré au profit de campagnes sois-disant menées au nom et au service des étudiants, en fait pure propagande pour le gouvernement en place (par exemple leur campagne "mission-insertion professionnelle" n'était qu'une vaste pub pour la LRU).

A la différence de la FAGE, des assoc Corpos etc... qui ont finalement des positions assez similaires lors des mouvements, la Cé sait faire de la politique. Là où les assoc étudiantes se contentent de dire "amen" à la moindre réforme (ou alors avec quelques objections pour la forme), la Cé est offensive : elle prend les devant et réclame ces réformes !

Le leitmotiv de la Cé, c'est "plus de lien entre les facs et les entreprises". Non-contente des incursions déjà très présentes, du financement de la recherche sur projet public-privé (ANR etc...) et des privatisations diverses de services universitaires, elle en réclame toujours plus.

Si la Cé sait faire de la politique, c'est parce que ses membres ont vocation à en faire. Issus de l'aile droite de l'Unef (-medef) , ils sont formés à tenir des discours, embrouiller, prendre la parole en AG, casser leurs interlocuteur(rice)s si ceux-ci bafouillent lors d'une discussion au piquet de grève... Ils sont organisés et ont une ligne politique claire : le "libéralisme-du-gentil-étudiant-entrepreneur". Ils ont une stratégie, ils connaissent leurs adversaires (de l'UNEF aux anarchistes, tous se retrouvent regroupés sous le terme de "gauchistes" ou "extrêmistes") et sont offensif. Qu'on se le dise !


"La Cé est le seul syndicat étudiant qui s'est prononcé POUR la Constitution Européenne" clament-ils fièrement... oui mais faut voir comment :

Petit retour historique, le but n'est pas de relancer le débat sur le TCE, mais bien de montrer un visage et des manières peu recommandables de la Cé et son ex-présidente. On ne pourra que lui conseiller de relire des livres d'Histoire...

trouvé sur : http://sud-etudiant.univ-lille1.fr

Conférence du 4 mai 2005 sur le TCE


La conférence du mercredi 4 mai 2005 a été organisée par la Confédération étudiante sur l’université de Lille III dans le but de promouvoir le Oui au référendum sur le Traité constitutionnel européen.

L’invité de cette conférence etait le député européen Daniel Cohn-Bendit servant de caution européenne.

Contexte

Cettte conférence s’est déroulée alors que de vifs débats animaient la France sur une université clivée avec d’une part, pour le oui, la Cé aidée par son bureau national et de l’autre pour le non, le collectif des étudiants pour le non (regroupant une majorité de non syndiqués) et l’UNEF, SUD Étudiant et la CNT-FAU ainsi que des organisations exterieures à l’université mais qui ont milité sur l’université.

Cette divergence venant s’ajouter a l’inimitié entre la Cé et l’UNEF et entre la Cé et SUD Étudiant. Divergences liés a l’approche syndicale très différente. Nous avons a ce moment reproché à la Cé de se dire organisation de dialogue et de concertation alors que pendant son mandat la Cé siègea moins que l’UNEF ou que SUD Étudiant et ne fit lors de ces deux ans de mandat que deux interventions.

Avant la conférence

Des étudiants opposés au traité avaient pour accueillir Daniel Cohn-Bendit confectionnés quelques affiches provocatrices tel que « Dany le jaune » ou « Dany, tu passes de l’autre côté de la matraque ». Affiches qui furent peu visibles en raison de l’affichage massif effectué par la Cé pour l’évènement. La Cé n’appreciant pas ces affiches les déchira, en réaction des étudiants arrachèrent quelques unes de leurs affiches.

Le service d’ordre a jugé utile de faire transiter Daniel Cohn-Bendit par l’entrée de service afin d’eviter ce comité d’accueil.

La conférence proprement dite

L’université pour l’occasion avait prété un amphithéâtre à la Cé pour cette conférence, la Cé décida d’effectuer une sélection des personnes autorisées a y assister.

Cette disposition montra vite ses limites puisque les réfusés s’amassèrent vite devant l’entrée, ces réfoulés etaient constitués pour l’essentiel d’opposants au traité repérés les jours précédents par la Cé et d’autres considérées comme indésirables. Parmi ces refoulés se trouvait l’élue verte Hélène Flautre, elle aussi député européen invitée par Daniel Cohn-Bendit et inconnue du service d’ordre composé de membre de la CFDT et de la Cé qui fut prise pour une IATOS CGT ce qui selon le service d’ordre justifiait de ne pas la laisser rentrer, Hélène Flautre expliqua qui elle etait et demanda de pouvoir rentrer, le service d’ordre refusa, elle essaya de rentrer de force, un responsable la bloqua violemment dans l’embrasure de la porte tandis qu’un autre la repousa (Hélène Flautre etait partisante du Oui au traité). Cet ensemble de refoulés indignés commençant à s’agiter,faisant un certain bruit audible dans l’amphithéâtre, le président de l’université, Monsieur Philippe Rousseau, sorti de l’amphithéâtre et demanda des explications, une fois informé de la situation il contraint le service d’ordre à laisser passer les refoulés.

Julie Coudry (présidente de la Cé) avait décidé de faire l’introduction de la conférence, elle décida d’aborder cette introduction par l’angle historique, cette introduction dès les premières minutes provoqua une vive réaction de la salle, constituée pour la plupart de professeurs et d’étudiants en histoire (Lille III est une université de lettre), Julie Coudry dans ses propos, qualifiés plus tard par l’UNEF et SUD Étudiant de révisionnistes, assimilaient les opposant au TCE aux organisateurs de la Shoah, aux dictatures soviétique en Europe de l’Est, la dictature maoïste et celle des Khmers rouges et les défenseurs du traité comme les défenseurs de la démocratie. Le tout mélé à de nombreuses erreurs historiques et de simplifications (Julie Coudry n’est pas étudiante en histoire).

Daniel Cohn-Bendit fit taire Julie Coudry et la conférence continua par un argumentaire en faveur du TCE de la part de Monsieur Cohn-Bendit suivi de quelques questions posées par la salle.

Après la conférence

SUD Étudiant et l’UNEF estimant que les propos de Julie Coudry etaient inadmissibles déposèrent un amendement lors d’un conseil d’administration peu de temps après dénonçant les propos qualifiés de révisionnistes. Devant les risques juridiques posés si une telle motion etait approuvée, la motion ne fut finalement pas soumise au vote.


[Question à Daniel Cohn-Bendit : Si il pouvait nous dire la recette pour la faire taire, on aimerait beaucoup...]

ENERVANT(E)S !!

Qu'est-ce qu'ils (et elles) peuvent être énervants !
Comment une organisation peut-elle concentrer une telle quantité de preneur de tête ? Ils se sont tous donné rendez-vous ou quoi ?
Ce qui est hallucinant, c'est que je n'ai pas entendu un seul témoignage (où que ce soit à travers toutes mes connaissances sur divers campus de France) en leur faveur. Et pourtant il y en a qui n'était pas vraiment à gauche...
Il faudra étudier ce phénomène : comment une orga, qui est censée être "centriste-sociale-traître", pour employé un vocable trotskiste qui m'est quelque peut étranger, peut-elle arrivé à nous exaspérer autant que la droite assumée ?
Bienvenue
Ce blog n'est pas le blog d'une organisation politique quelconque. Ce Blog se veut être un espace de dénonciation de ce qu'est la Cé (Confédération étudiante). Ce Blog pourra être vif voire méchant contre ses membres, mais dépréciera et condamnera toute attaque physique ou tout propos à caractère discriminatoire (raciste, sexiste, homophobe, etc...) qui pourrait les viser. Loin d'être un appel à la haine, il se contentera d'essayer de démolir leurs idées et se moquer d'eux.